QUAND L’ÉCONOMIE DE MATIÈRE OFFRE DE MULTIPLES AVANTAGES
Un superbe dossier, paru dans le magazine QUALITÉ CONSTRUCTION N°172 (Février 2019) présente et explique les poutres en I : depuis l’histoire de ce composant de structure, jusqu’aux certifications en passant par l’ampleur du potentiel dont recèlent les poutres en I. Philippe Heitz consacre 6 pages dont nous vous livrons ici quelques extraits :
« Avec leurs deux membrures en bois et leur âme de bois ou de métal, les poutres en I économisent la matière, à performances mécaniques équivalentes à celles des poutres pleines. Le point sur la fabrication, les usages et les performances de cet élément de structure remarquablement efficace…
La matière là où il y en a besoin
Pour Manuel Burlat, « le premier avantage de la poutre en I, c’est de mettre la matière là où on en a besoin. Le gros des efforts passe par les fibres externes, et l’âme amène l’inertie nécessaire. La poutre en I est comme l’exosquelette d’une poutre. Sa légèreté la rend portable manuellement, même pour une portée de 6 mètres. C’est très intéressant pour les travaux de rénovation ou en hauteur, ou d’accès difficile. Moins de poids dans le système constructif, un dimensionnement optimisé, un procédé bien adapté aux surélévations, aux aménagements de combles. Second avantage : après vérification par le calcul, l’âme peut être perforée pour le passage des gaines électriques, de la ventilation… Ce système constructif présente un comportement très intéressant face au risque sismique. Enfin, on transforme plus facilement un plancher bois qu’une dalle béton, ce qui permet l’évolution du bâtiment. Et en fin de vie, la poutre en I est recyclable. »
À performances mécaniques en flexion et compression égales aux poutres en bois massives, les poutres en I pèsent trois fois moins lourd. «Le facteur limitant du chargement des camions n’est plus le poids, mais le volume», constate Jacques Knepfler. L’encombrement des colis est en outre fortement réduit par l’emboîtement facile des poutres les unes dans les autres. Enlever de la matière et utiliser des matériaux au taux d’humidité de 8 à 12 % (stabilisé par le process industriel) apporte également, par rapport au bois massif, une réduction jusqu’à 90 % des variations de dimensions en cas de fortes variations hygrothermiques. »
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